TRADUIRE

samedi 29 février 2020


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC /
UN HOMME D’EXCEPTION - POST # 11

Jack Cochrane nous a quittés pour un monde meilleur. Son épouse l’a devancé d’une journée. Elle aimait prendre les devants... Ils auraient fêté leurs 70 ans de mariage dans quelques mois. Jack et son épouse Joyce laissent dans le deuil 6 enfants, 8 petits enfants et 4 arrière-petits-enfants, ainsi que plusieurs parents et amis qui les aimaient.

Cet homme d’exception était un pacifique, quelqu’un qui donnait sans attendre en retour. Aussi son amour pour Dieu et pour son prochain n’avait pas de frontière. Il est né dans une famille chrétienne et dès l’âge de 7 ans, il a donné sa vie à Jésus-Christ, son Sauveur et Seigneur. À 18 ans, il participe à la 2e guerre mondiale en neutralisant des mines dans les champs minés. De retour chez lui, il fait 5 ans d’études en architecture, se marie, entreprend 4 autres années d’études théologiques, au cours desquelles naîtront 2 enfants.

Ayant réalisé que la Bible est la plus grande histoire d’amour entre Dieu et l’être humain et qu’elle est la seule source infaillible de connaissance sur Dieu, Jack Cochrane décide de consacrer sa vie à la proclamer par différents moyens. En 1954, il quitte les États-Unis et vient au Québec comme missionnaire. L’Institut Biblique Béthel l’engage comme professeur pour former de jeunes adultes à l’évangélisation et à l’étude de la Bible, la Parole de Dieu.

Rempli de zèle et du désir d’annoncer la Bonne Nouvelle du Salut gratuit en Jésus-Christ, avec quelques étudiants de l’école biblique désireux aussi de partager la Bonne Nouvelle, Jack commence une église évangélique. Fort de son expérience d’architecte, il conçoit des plans pour plusieurs églises naissantes dans la Belle Province du Québec.

Et, afin de répondre aux besoins grandissants de sa famille, Jack accepte la charge de professeur de linguistique à l’Université de Sherbrooke. Il continue d’enseigner à temps partiel à Béthel et au Séminaire baptiste évangélique de Montréal, où pendant près de 30 ans, il enseigne les langues et l’exégèse bibliques. En 1975, Jack fait la connaissance de Germain Chouinard qui travaille aussi à l’Université de Sherbrooke comme spécialiste en science de l’information. Ensemble, ils élaborent le projet de produire, par ordinateur central, la première concordance complète de la Bible en français.

Par la suite, ils ont continué à utiliser l’informatique pour créer des ouvrages de référence bibliques tels que concordances, dictionnaires, banques de données, cours bibliques, etc. Pour distribuer leurs ouvrages dans toute la francophonie et à leurs conditions, avec la participation de quelques administrateurs, ils fondent les Distributions Évangéliques du Québec (DEQ), une maison d’édition sans but lucratif.

Aujourd’hui, les ouvrages des DEQ, en formats imprimé ou numérique, sont répandus un peu partout sur la planète. L’équipe de la maison d’édition désire continuer la vision et l’oeuvre que Jack Cochrane a accomplie dans le monde francophone depuis 65 ans. 



Notre désir est de produire des instruments d’étude des Saintes Écritures qui relient le texte français aux textes originaux hébreux et grecs. Une équipe travaille présentement à élaborer un logiciel qui pourra interroger les textes bibliques ainsi que nos différents instruments d’étude.

Notre espérance est aussi de donner des instruments d’étude biblique à des étudiants et des enseignants qui n’ont pas les moyens de se les procurer afin que la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ soit annoncée et que les gens découvrent la vie en Jésus-Christ. Nous comptons sur vos dons pour pouvoir continuer cette oeuvre.

Anita DeMers

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Voir l’onglet Aider par vos dons.

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samedi 21 décembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC /
LA FONDATION JACK COCHRANE - POST # 10

Psaumes 139.16
«Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe.»

Cette vérité est une réalité pour chacun de nous comme pour Jack Cochrane, un auteur et un collaborateur des Distributions Évangéliques du Québec depuis plusieurs décennies. Selon son médecin, les années de vie de Jack tirent à leur fin. Malgré ses problèmes de santé actuels et son âge avancé (95 ans bientôt), cet infatigable serviteur de l’Éternel continue de superviser son équipe de travail pour s’assurer que le flambeau est bel et bien passé à la prochaine équipe pour la suite du travail à accomplir.

Il y a un peu plus de 40 ans, plusieurs évangéliques constataient avec tristesse que les instruments de référence pour étudier la Bible manquaient terriblement dans notre monde francophone. En 1979, Jack Cochrane, Germain Chouinard, Anita Demers, et Yvon Turcotte ont fondé la maison d’édition les Distributions Évangéliques du Québec avec la vision de produire et de publier des instruments d’étude de la Bible en français.

La première concordance complète de la Bible en français au monde a vu le jour en avril 1980. En 1987, Jack Cochrane fut le premier linguiste au monde à revoir, corriger et augmenter la numération de James Strong. Connue aujourd’hui sous le nom de Numéros Cochrane, la nouvelle numérotation contient 8 708 mots hébreux et 5 503 mots grecs. Elle fait maintenant partie des instruments d’étude de la Bible des DEQ depuis cette date.

Jack Cochrane a fait un ministère exceptionnel dans le monde francophone par la publication d’instruments d’étude qui laissent la Bible s’expliquer par elle-même. Voici les principaux ouvrages de référence bibliques dont il est auteur ou coauteur.

·        Concordances des mots hébreux, grecs et français, de la Bible NEG79
2 volumes;
·        Concordances et index du Nouveau Testament de la Bible SG21 – 1 volume
l’Ancien Testament est en cours de traitement; le 1/3 du travail est
accompli;
·        Dictionnaire des mots et des expressions de la Bible avec index conceptuel - NEG79 – 1 volume;
·        Dictionnaire grec français du Nouveau Testament – 1 volume;
·        Initiations à l’Ancien Testament hébreu et au Nouveau Testament grec –
2 volumes;
·        Pour mieux comprendre la Bible – Pour montrer l’importance du contexte et des figures de style de la langue dans le message biblique. – 1 volume;
·        Survols de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament en tableaux –
2 volumes;
·        Etc.

Le souci de Jack Cochrane de même que celui des Distributions Évangéliques du Québec a toujours été de rapprocher fidèlement et minutieusement, sans compromis, le texte biblique français des manuscrits originaux hébreux et grecs pour aider à saisir le sens des mots anciens, et par le fait même, des passages bibliques. Leur objectif commun était de publier des outils, complets et fiables, pour étudier la Bible, la Parole de Dieu. Jack a toujours voulu rendre l’étude des Saintes Écritures accessible à tous. C’est pour perpétuer son œuvre et souligner l’apport inestimable de cet homme de Dieu que nous avons décidé de créer, avec son accord et en son honneur, une FONDATION.

La FONDATION JACK COCHRANE veut offrir des instruments de référence biblique publiés par les Distributions Évangéliques du Québec à des étudiants, des enseignants, des animateurs et des pasteurs pour leur faciliter l’étude de la Bible, la Parole de Dieu, puis, par la suite, son enseignement aux 274 millions de francophones répartis dans plus de 50 pays sur la surface de la planète.

La moisson est grande, mais les moissonneurs sont peu nombreux et souvent mal équipés en Bibles et en instruments d’étude, faute de moyens financiers. C’est souvent ainsi dans toute la francophonie où les volumes des DEQ sont exportés. La FONDATION veut remédier le plus possible à ce problème en fournissant des instruments d’étude de la Bible à des ouvriers démunis et dans le besoin. Continuons de travailler, ensemble, à la poursuite de cette œuvre parce que les besoins sont criants.

Donner à la FONDATION JACK COHRANE, c’est non seulement aider à poursuivre l’œuvre qui porte son nom, c’est aussi soutenir indirectement le ministère des Distributions Évangéliques du Québec au sein desquelles cet ouvrier et plusieurs autres,comme lui, ont travaillé et milité une grande partie de leur vie en renonçant à leurs salaires et à leurs droits d’auteurs, tout en partageant leur résidence et leur temps pour la gloire de Dieu.

Dieu a pourvu jusqu’à maintenant, mais vous pouvez contribuer à soutenir ce ministère mondial par vos prières et vos dons généreux :

Pour plus d’information sur les manières de participer financièrement:
https://www.fondationjackcochrane.org
info@fondationjackcochrane.org
1-819-566-0554 ( laisser un message )
Facebook.com/fondationjackcochrane

À suivre...

Anita DeMers

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jeudi 5 décembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC /
DES DICTIONNAIRES ET UN INDEX CONCEPTUEL - POST # 9

Avec la vision de laisser la Bible s’expliquer par elle-même, Jack Cochrane a vu la nécessité d’avoir des dictionnaires bibliques en français. Il y avait sur le marché des ouvrages intitulés « dictionnaire biblique » mais qui étaient plus des encyclopédies que de vrais dictionnaires : plusieurs mots étaient absents et de longues explications remplaçaient les définitions des mots. Jack voulait que le nouveau dictionnaire soit linguistique et contienne tous les sens de tous les mots de la Bible avec des définitions. Il voulait également que chacun des sens soit associé à des thèmes bibliques qui le caractérisent.

Jack a donc analysé les 347 000 mots de notre concordance des mots français pour répertorier plus de 11 500 mots et expressions de la Bible NEG79 et 27 000 sens différents auxquels il a donné 18 500 définitions, souvent accompagnées d’explications additionnelles. Avant de regrouper tous ces mots et ces expressions par concepts, M. Cochrane a dû établir une grille de classement de quelque 1200 thèmes bibliques, à la manière d’une table de classification pour les livres de bibliothèque. Une fois la grille de classement élaborée, tous les mots, toutes les expressions et tous les sens ont été regroupés selon un ou plusieurs de leurs thèmes bibliques.



Le dictionnaire a été conçu de manière à servir de complément aux autres instruments de recherche du texte biblique. L’Index Conceptuel constitue la 2e partie du Dictionnaire des mots et des expressions de la Bible. Cet index permet de connaître tous les mots et les expressions à chercher pour faire une étude sur un thème biblique particulier. Par exemple, quels mots faut-il rechercher dans la Bible pour faire une étude complète sur le thème de la joie ? Joie, joyeux, gaité, allégresse, pleurer, et 21 autres mots et expressions.

Pendant que Jack Cochrane compilait les données à inclure dans le dictionnaire et dans l’Index conceptuel, son confrère Germain Chouinard élaborait les programmes informatiques pour entrer et traiter les informations dans la base de données et pour faire la mise en page des 6 sections du livre.

Aussitôt ce travail de moine terminé, Jack s’est mis à l’oeuvre pour réaliser un autre grand projet qui lui tenait à coeur depuis longtemps : celui de produire un Dictionnaire grec français du Nouveau Testament. Le but était d’avoir un ouvrage complémentaire aux concordances publiées par les Distributions Évangéliques du Québec, les Numéros Cochrane servants de liens entre eux. Cela permettait à ceux qui ne connaissent pas le grec biblique de consulter le dictionnaire grec français sans difficulté. On y retrouve de brèves définitions pour la majorité des mots, en particulier ceux ayant plus d’un sens avec, parfois, des équivalents de traduction. On y donne également des informations grammaticales et sémantiques.

Tous ces instruments d’étude de la Bible aident tous ceux qui veulent se rapprocher des Saintes Écritures originales et connaître Dieu davantage. Ce sont des outils qui permettent à la Bible de s’expliquer par elle-même comme Jack Cochrane l’a voulu. Ils permettent également, par l’étude de la Parole de Dieu, d’enraciner notre foi et d’expérimenter la puissance de Dieu dans nos vies.

À suivre...

Anita DeMers

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lundi 11 novembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
UN GRAND COUP DE CŒUR - POST # 8

Au début des années 80, la technologie informatique nous a permis de publier la première concordance complète de la Bible en français. C’est à partir de cette victoire que les Distributions Évangéliques du Québec ont pu apporter des modifications, des corrections et des améliorations à leurs bases de données. L’objectif était de publier une nouvelle version de la concordance avec les mots français regroupés sous leurs lemmes, puis de relier chacun d’eux aux mots originaux hébreux et grecs par le biais des numéros Cochrane.

La première étape de ce long travail a débuté en 1983 par la lemmatisation des mots français (regroupement des mots selon leur entrée dans un dictionnaire) et la séparation sélective des homographes (mots ayant la même orthographe, mais des sens différents). Exécutée par Jack Cochrane, le linguiste de l’équipe, cette étape comprenait également l’enregistrement informatique de tous les lemmes du lexique hébreu, soit 8708 mots ordonnés et numérotés, puis tous les lemmes du lexique grec, soit 5503 mots ordonnés et numérotés. Pour y arriver, Germain Chouinard avait configuré, par programmation BASIC, les touches d’un ordinateur japonais IF 800 pour qu’elles affichent à l’écran soit des caractères français, soit des caractères hébreux, soit des caractères grecs. Quand Jack avait besoin du clavier français, hébreu ou grec, il n’avait qu’à activer les programmes appropriés pour entrer les lemmes dans leur langage d’origine.

Pendant que ce travail de lemmatisation et de séparation des homographes se faisait, une autre équipe enregistrait sur micro-ordinateur à disquettes les numéros des lemmes, toutes les références bibliques pour chacun d'eux et les équivalents français susceptibles de se retrouver dans le texte biblique. Pendant plusieurs mois, nous avons été 4 personnes à nous reléguer, deux par deux, pour accomplir cette tâche colossale. Tous les soirs Germain Chouinard nous préparait des données à saisir à l’ordinateur et le lendemain nous les entrions : une personne lisait les données à entrer au clavier et l’autre les tapait. Il a fallu faire ce travail autant pour l’Ancien Testament que le Nouveau Testament.

Par la suite, les disquettes contenant ces données ont été envoyées au Service informatique de l’Université de Sherbrooke. Comme pour la production de la concordance, ce fut une utilisation combinée de micro-ordinateurs pour le travail nécessitant l’intervention humaine et de l’ordinateur central pour le traitement rapide de grandes quantités de données. En faisant ordonner par l’ordinateur central les références bibliques, verset par verset, puis comparer par les lemmes français de la concordance biblique avec ceux des lemmes grecs, puis des lemmes hébreux, le super ordinateur a réussi à faire automatiquement 75 % du travail de l’appariement.

Il restait 25% de vérification à faire manuellement soit pour confirmer, soit pour corriger les lemmes à garder sous chacune des références bibliques. Dans la très grande majorité des cas, des expressions étaient en cause dans une langue ou dans l’autre; parfois c’était le mot qui n’était pas traduit. La vérification de tous ces cas s’est faite sur des listes informatiques imprimées produites par l’ordinateur central. Puis, le travail a été effectué et corrigé au terminal. Jack Cochrane a pris cette responsabilité. Il a commencé d’abord par le Nouveau Testament (25% du texte biblique), puis ce fut l’Ancien Testament (75%).

C’est ainsi qu’en 1987, nous avons pu publier la « Concordance Index du Nouveau Testament ». Ce n’est qu’en 1998, 18 ans plus tard après la première concordance, que nous avons pu offrir l’ensemble des 3 concordances bibliques : 1. selon les mots français; 2. selon les mots hébreux; 3. selon les mots grecs, avec chacun des mots français reliés soit à un mot hébreu, soit à un mot grec par des renvois numériques, les Numéros Cochrane.

Les usagers de nos instruments d’étude qui désirent scruter les Saintes Écritures peuvent ainsi faire le rapprochement avec les mots originaux et, par le fait même, avec les textes bibliques. Peu importe leur niveau de connaissance de la Bible et des langues anciennes, ils peuvent ainsi obtenir la plus grande exactitude possible des textes originaux utilisés par Louis Segond pour la traduction de la Bible 1910, revue en 1975, dénommée maintenant la Bible Nouvelle Édition de Genève 1979 (NEG79).

À suivre...

Anita DeMers

Ø  Extrait du blogue du site web des DEQ
Les NUMÉROS COCHRANE vs LES NUMÉROS STRONG
Ce que les instruments d’étude des DEQ vous donnent de plus

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dimanche 20 octobre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
LES NUMÉROS COCHRANE - POST # 7


Jack Cochrane avait toujours eu le désir de publier des ouvrages qui permettraient à la Bible de s’expliquer par elle-même, évitant ainsi l’interprétation humaine de la Parole de Dieu. Dès les débuts de notre maison d’édition, il a milité pour que nous adoptions cette vision. Selon lui, les commentaires bibliques resteront toujours des interprétations humaines du texte biblique.

C’est pourquoi nous avons entrepris le travail d’appariement des mots français de notre concordance de la Bible aux mots grecs originaux du Nouveau Testament par un système de numéros servant de liens entre eux. Puis, dans un 2e temps, nous allions faire de même avec les mots hébreux originaux de l’Ancien Testament. Il y avait déjà la numérotation de James Strong largement connue et utilisée dans plusieurs instruments d’étude biblique. Mais, malgré la grande utilité de ce système, on s’est vite rendu compte de la nécessité de le corriger ou de le remplacer. Le besoin s’est fait sentir davantage avec le Nouveau Testament en français.

Jack Cochrane disait : « Louis Segond a traduit certains mots grecs qui sont absents de la liste de mots grecs de Strong. Les 31 premiers mots ne posent aucun problème. Mais, à partir du 32e, puis au 34e, etc., j’ai réalisé qu’il fallait revoir, corriger et compléter le travail de Strong. » En effet, 122 mots grecs originaux sont manquants, 300 mots grecs sont identifiés comme étant uniques alors qu’ils sont en fait des formes variables de mots existants; il y a aussi des problèmes de numérotation comme le 2717 qui est manquant ainsi qu’une série de 101 numéros sautés (3202 à 3303).



Aujourd’hui, nous savons que Louis Segond, ainsi que d’autres auteurs récents, ont utilisé le manuscrit découvert au mont Sinaï par Tischendorf entre les années 1844-59. C’est un manuscrit du 4e siècle, parmi les plus anciens de la Bible, mais découvert au 19e siècle seulement. D’autres textes bibliques originaux, les manuscrits de la mer morte rédigés en hébreu presque exclusivement, ont été découverts à Qumrân entre 1947 et 1956. Ces documents anciens datent du 3e siècle avant Jésus-Christ jusqu’au 1er siècle après Jésus-Christ. Ils sont plus anciens de plusieurs siècles que tous les textes bibliques qui étaient connus jusqu’alors.

De nos jours, pour reconstituer le texte biblique original, les traducteurs ont accès à un nombre plus grand de manuscrits, dont ceux du 19e et du 20e  siècle. Ils présentent un intérêt immense pour l’étude de la Bible. Ne pas avoir de listes à jour des mots originaux, hébreux et grecs, qui tiennent compte des  découvertes archéologiques récentes pour produire des instruments d’étude de la bible, c’est travailler avec des outils incomplets, remontant au moyen âge (1516). Si nous croyons que « toute Écriture est inspirée de Dieu », ne devrions-nous pas avoir confiance que Dieu va préserver sa Parole ? Ap. 22-18-19

Aux Distributions Évangéliques du Québec, nous avons fait cette révision essentielle du système de Strong avant de faire l’appariement des mots français aux mots originaux. Ce travail minutieux a été accompli par un spécialiste des langues bibliques de renommée internationale, Jack Cochrane. Il a été le premier érudit au monde à revoir, corriger et compléter les listes de Strong; elles sont connues aujourd’hui sous le nom de son auteur :  les Numéros Cochrane. Cela a conduit à la publication de la Concordance Index de la Bible, tome 2 du Nouveau Testament pour la version française NEG79.

Malheureusement, certains individus, par manque de rigueur intellectuelle ou pour tout autre motif personnel, n’ont pas respecté les normes et les règles linguistiques en associant des textes qui n’étaient pas comparables. Ils ont associé le texte français de la Bible Louis Segond 1910 avec le texte anglais de la Bible King James 1611 afin d’en extraire les numéros Strong pour le texte français de la Bible Louis Segond. C’est un non-sens, car ce sont deux traductions, basées chacune sur des manuscrits bibliques originaux différents ayant 400 ans d’écart. Les erreurs présentes dans les listes de Strong se sont transmises aussi dans les 2 traductions, française et anglaise.

Si vous utilisez de tels instruments avec les numéros Strong, voici les genres d’erreurs que vous allez rencontrer.  Par exemple, dans l’appariement du texte Segond 1910 aux mots originaux, un certain nombre de renvois sont inexacts, en particulier quand les mots sont absents chez Strong. Parfois, les renvois sont faits à des mots présents dans les listes de Strong, mais pas aux bons mots eux-mêmes. Exemple 1 : dans Luc 21.35 Segond 1910, pour le mot «viendra» on donne le numéro Strong 1904, alors que ce devrait être le numéro 1908, absent de la liste de Strong, mais utilisé par Segond. Exemple 2 : dans Actes 6.8 Segond 1910, pour le mot «grâce», on donne le numéro Strong 4102 (foi), une variante écartée par Segond. Parfois on n’associe aucun numéro à des mots français quand Strong n’a pas de mot correspondant. Exemples : Luc 3.33; Luc 18.25.

Pourquoi rechercher minutieusement la vérité dans la Parole de Dieu et utiliser des instruments d’étude biblique erronés ? Nous travaillons à élaborer pour les lecteurs, ayant ou non une connaissance des langues bibliques, des ouvrages qui les informent entièrement sur les liens qui existent entre les mots français et les mots originaux hébreux et grecs. Parfois ces liens sont impossibles à faire puisqu’ils n’existent pas, soit parce que les mots français ont été ajoutés par le traducteur (14 666 mots pour la NEG), soit parce que les mots originaux hébreux ou grecs n’ont pas été traduits en français (4 321 cas).

Parfois aussi les mots appartiennent à des expressions, soit une expression dans les textes originaux traduite par un seul mot français (6 114 pour la NEG), soit un  mot original traduit par une expression française (18 011 cas). Nous signalons également les mots qui sont des variantes textuelles (630 pour la NEG), c.-à-d. des mots qui se trouvent dans certains manuscrits anciens, mais qui n’ont pas été utilisés par Segond. Exemple : dans 1Corinthiens 13.3, Segond a trouvé le mot καυχάομαι (se glorifier) dans certains manuscrits et le mot καίω (brûler) dans d’autres. Segond a choisi d’utiliser le dernier. Dans nos instruments d’étude, nous donnons les deux mots, mais en indiquant «Variante textuelle» en dessous du mot qui n’a pas été retenu par Segond.

À suivre...
Anita DeMers

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Les NUMÉROS COCHRANE vs LES NUMÉROS STRONG
Ce que les instruments d’étude des DEQ vous donnent de plus

Ø  NUMÉROS COCHRANE

Ø  LES MANUSCRITS DE LA MER MORTE

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lundi 30 septembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
NAISSANCE D’UNE NOUVELLE MAISON D’ÉDITION - POST # 6

En même temps qu’apparaissait sur le marché notre Concordance de la Bible, la première complète en français au monde, nous réfléchissions à l’idée de mettre sur pied une nouvelle maison d’édition.

Pourquoi faire cela quand il y a déjà des centaines d’éditeurs de par le monde ? L’intention de Jack Cochrane et de Germain Chouinard était de produire d’autres instruments d’étude de la Bible. La concordance n’était que la première étape d’un grand projet qu’ils avaient en tête. Leur premier objectif était de laisser la Bible s’expliquer par elle-même. Pour eux, la Bible est la seule source infaillible de connaissance sur Dieu. C'est par elle que nous pouvons connaître sa nature, ses sentiments, ses qualités, ses désirs, ses intentions.

C'est par la Bible que nous apprenons ce que Dieu a fait par le passé, ce qu'il fait présentement et ce qu'il va faire dans l'avenir. C'est par la Parole de Dieu que nous prenons connaissance de l’amour de Dieu, de sa grâce et comment entrer en relation avec lui. Puisque l'infaillibilité et l'autorité de la Bible résident dans le texte biblique lui-même, et non dans l’utilisation que nous en faisons ni dans notre compréhension souvent bien imparfaite, il est primordial de sonder objectivement les Écritures pour découvrir ce que Dieu a révélé au sujet de lui-même et ce qu’il attend de nous.

Le deuxième motif était de pouvoir gérer nous-mêmes la production et la distribution de tels instruments dans le monde. Il nous a semblé que la meilleure solution était de mettre sur pied notre propre maison d’édition.



Le mandat de faire toutes les démarches appropriées pour mettre en œuvre ce grand projet m’avait été confié. Au début de chaque jour, avant que mon mari ne parte pour son travail à l’université, nous établissions ensemble les tâches à accomplir durant la journée. Je devais faire les appels téléphoniques nécessaires, prendre les renseignements, faire venir la documentation requise sur les différents modes d’incorporation, les lois, les taxes de vente, les retenues à la source, etc. Il y avait aussi les comptes bancaires commerciaux, les différentes monnaies, les taux de change, les multiples modes de paiement, les produits d’emballage, les modes de transport, les exportations, les exigences de la poste, et ainsi de suite.

Durant la journée, je compilais tous les renseignements et, le soir, quand les enfants étaient couchés, mon époux et moi analysions les informations recueillies et prenions les décisions appropriées. Aussi, nous établissions les prochaines étapes à faire pour le lendemain. C’était la routine que je suivais régulièrement, jusqu’au jour où nous avons reçu du gouvernement fédéral les documents officiels attestant que les Distributions Évangéliques du Québec existaient en tant que maison d’édition incorporée et sans but lucratif. Quelle victoire!

Nous avons donné à cette nouvelle entreprise une structure décentralisée et flexible afin de réduire au maximum les dépenses. Le désir des fondateurs était d’investir principalement dans la production d’instruments d’étude biblique. Chaque cellule de travail accomplissait sa tâche à distance, séparément, dans son propre milieu de vie, pour ensuite communiquer par internet avec les autres cellules selon les besoins. À l’époque, ce mode de fonctionnement en nuage de l’entreprise n’était pas encore adapté au monde des affaires. Ce type d’organisation s’est néanmoins avéré un excellent moyen d’économiser espace, temps et argent.

Jack Cochrane, Germain et moi avons été les premiers officiers et administrateurs de la nouvelle société. Peu de temps après, nous avons été rejoints par Yolande et Yvon Turcotte; ils avaient financé le projet de la concordance et étaient aussi désireux que nous de servir le Seigneur par ce ministère. Nous partagions souvent des projets que nous avions à cœur de réaliser. Notre plus cher désir était que, grâce à nos instruments, les Saintes Écritures soient mieux comprises et mieux enseignées. Les idées à explorer ne manquaient pas surtout avec les ordinateurs qui devenaient de plus en plus performants.

À suivre...

Anita DeMers

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lundi 16 septembre 2019


HISTORIQUE DES DISTRIBUTIONS ÉVANGÉLIQUES DU QUÉBEC
UNE PREMIÈRE MONDIALE À L’AUBE DE L’INFORMATIQUE - POST # 5

L’année 1979 tirait à sa fin lorsque Logidec nous a fait parvenir la première version de notre concordance biblique en français, photocomposée par ordinateur. Nous tenions enfin dans nos mains cet ouvrage auquel nous avions rêvé et travaillé pendant des années.

Jack Cochrane aurait bien aimé réunir tout de suite les mots français aux mots hébreux et grecs correspondants, mais cela aurait retardé de plusieurs années encore la publication de notre instrument d’étude biblique; le travail d’appariement aurait été trop long. Depuis quelques années déjà, beaucoup de gens attendaient avec impatience cet outil qui allait être offert pour la première fois dans le monde francophone.

Nous sommes allés porter cet exemplaire unique et précieux de la concordance chez l’imprimeur pour qu’il en fasse un tirage de plusieurs milliers de copies imprimées. Par la suite, tout le lot fut expédié à une entreprise professionnelle pour qu’elle relie chacun des volumes à la main en utilisant une colle spéciale utilisée pour les volumes de bibliothèque; cette colle avait la réputation d’être résistante aux insectes et de demeurer flexible.



Simultanément à l’imprimerie, nous avons préparé et expédié par la poste des dizaines de milliers d’affiches et de dépliants publicitaires pour annoncer notre première mondiale. La publicité a été expédiée à des gens et à des organismes dans tous les milieux religieux autour de nous et à travers le monde, y compris au Vatican. Les commandes en provenance de plusieurs pays francophones ne tardèrent pas à entrer.

Image de la concordance et une photo de la première commande reçue. 
Elle provenait d'une librairie de Nouméa en Nouvelle Calédonie.

Finalement, les premières copies imprimées et reliées de notre chef-d’œuvre nous sont parvenues au début du printemps suivant. Son lancement a eu lieu à Sherbrooke, lors de la collation des grades de l’Institut Biblique Béthel. Je me suis mise rapidement à l’œuvre pour répondre aux nombreuses commandes de tous ceux et celles qui désiraient se procurer l’unique concordance biblique complète en français. J’ai dû donner ma démission comme infirmière en milieu hospitalier. Nous avions déjà 2 enfants et un troisième s’annonçait. Il a vu le jour en même temps que nous mettions sur pied la maison d’édition, les Distributions Évangéliques du Québec (DEQ).

Avoir un travail à la maison m’a permis de m’occuper de ma famille tout en veillant aux expéditions. Durant les mois qui ont suivi, des dizaines de milliers de copies de notre Concordance de la Bible en français se sont retrouvées dans plus de 70 pays dans le monde, prenant parfois jusqu’à 9 mois pour se rendre à destination. On nous a raconté que certaines églises africaines organisaient une fête pour célébrer leur arrivée. L’imprimeur, le relieur et nous ne suffisions pas à répondre à la forte demande.

La tâche la plus ardue était de préparer les expéditions outremer. Il fallait emballer chaque volume séparément dans un carton rigide et protecteur, puis les regrouper par paquet de 10 dans une boîte rigide et bien ficelée elle aussi. Pour avoir droit au meilleur prix de la poste pour nos expéditions, chaque colis de 26 kg devait être inséré dans un sac en toile pesant à lui seul 1 kg. Nous avions le sentiment que ces sacs, puant et poussiéreux, avaient déjà fait le tour du monde plusieurs fois dans les cales des bateaux.





Heureusement que mon fils aîné, jeune adolescent, tout en voulant se rendre utile, m’aidait souvent et de bon cœur. Durant ses congés scolaires, il se mettait au recrutement auprès de ses copains pour venir l’aider aux emballages. Après avoir fait quelques appels téléphoniques et une petite course dans le quartier, d’autres ados venaient le rejoindre à pied ou en bus pour participer à la corvée. C’était comme une grande fête pour eux.

Je nommais mon fils contremaître; lui, il motivait ses amis et surveillait les opérations. Il leur disait en riant : « Ma mère n’est pas difficile; elle exige juste l’excellence! » Moi, je leur procurais des breuvages, des gâteries et, souvent, de la bonne pizza. Tous ces jeunes étaient heureux de se retrouver ensemble et de se sentir utiles tout en s’amusant.

À suivre...

Anita DeMers

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